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Hameau "Le Sol"

Hameau "Le Sol"
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7 juin 2010

C'est l'heure du sureau

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Il est grand temps de ramasser les fleurs fraiches pour sirops, vins de sureau, limonade… Les baies, ce sera pour plus tard…

Nom latin
Sambucus nigra famille
Caprifoliaceae (Sambucaceae)Constituants
> flavonolglycoside
> tanins
Parties utilisées
fleurs et baies
Nom  allemand
Schwarzer Holunder
Nom italien
sambuco
Nom portugais
sabuqueiroNom anglais
elder (elderberry=baies)

EFFETS / INDICATIONS
Effets :
> Fébrifuge (diaphorétique ou sudorifique : fait transpirer) (fleur), diurétique (fleur), antitussif (fruit ou baie)
Indications :
>  Fièvre(fleurs), toux (fruits ou baies), refroidissement (fleurs et fruits), maux de gorge , rhume et certaines affections virales (fruits ou baies et fleurs)


Sambucus nigra

arbre sureau noirAimé pour ses fruits et ses nombreuses vertus thérapeutiques, dédaigné pour l’odeur nauséabonde qu’exhalent ses feuilles lorsqu’on les écrase, le sureau noir a une place à part dans le cœur des hommes. Ce petit arbre a également un rôle important pour la faune à qui il offre de nombreux avantages…


Fiche d'identité

• Famille : Caprifoliacées
• Origine : Europe.
• Habitat : forêts de feuillus, mais aussi décombres où les oiseaux déposent les graines de sureau.
• Taille : petit arbre de 2 à 7 m.
• Feuilles : opposées, avec 5 folioles ovales, dentées, pétiolées de 5 à 10 cm de long.
• Fleurs : petites et blanches, regroupées en ombrelles.
• Fruits : baies noires, appréciées des oiseaux… et des hommes
Ce petit arbre, qui atteint généralement les 2 mètres, mais peut aller jusqu’à 10 mètres et vivre plus de 100 ans, est de la famille des Caprifoliacées (au même titre que le chèvrefeuille par exemple). C’est une espèce dite héliophile, entendez qui a besoin de soleil ou de demi-ombre pour vivre, vous n’en trouverez donc pas au cœur de la forêt mais plus facilement en lisière de bois, et communément dans les haies et sur les berges des cours d’eau.
Pour le reconnaître, rien de plus simple, vous y parviendrez même, et surtout, les yeux fermés… en effet, si vous frottez les feuilles dans vos mains, elles dégagent un parfum âcre et désagréable. Autre particularité de cet arbre, ces branches sont creuses, ce qui en fait un refuge de prédilection pour de nombreux insectes. C’est à cette particularité également qu’il doit son nom venu du grec sambûke, la flûte : son bois tendre et déjà creux étant idéal pour confectionner le dit instrument.
Généreux et prolixe, entre juin et juillet, le sureau noir donne naissance à de petites fleurs blanches très parfumées et à des fruits ayant l’apparence de baies noires et arrivant à maturité fin août.


Le sureau en charmante compagnie

fleur de sureau noirAvec autant d’arguments en poche, pas étonnant que le sureau noir soit parmi les arbres les plus "visités". Son feuillage dense et les nombreuses fourches qu’offrent ses branches en font un lieu de choix pour les oiseaux nicheurs. Les abeilles sauvages et autres guêpes profitent aisément de ses rameaux creux… Bref, un véritable hôte de nos campagnes !
Les fleurs attirent, en outre, quantité de butineurs : abeilles, mouches, papillons… et les baies font le régal des fauvettes des jardins, des merles noirs, des grives, des rouges-gorges, des passereaux…

Site : http://www.univers-nature.com/dossiers/sureau-noir.html

Les sureaux, arbustes et du genre Sambucus, appartenaient à la famille des caprifoliacées. Les travaux récents en systématique situent maintenant ce genre dans les Adoxacées Le sureau est une plante nitrophylle, sa présence indique donc un sol riche en azote.

Les sureaux ligneux sont des arbustes à fleurs blanches ou de couleur crème qui se transforment ensuite en petits bouquets de baies rouges, bleues ou noires. Ces baies sont très appréciées des oiseaux.

Différentes espèces

Il existe en Europe trois espèces de sureaux :

  • Sambucus nigra, le sureau noir, aux baies noires, est l'espèce la plus répandue en Europe ;
  •  Sambucus racemosa, subsp racemosa,  sous espèce européenne et asiatique de sambucus racemosa, appelé aussi sureau rouge ou sureau à grappes aux baies rouges ;
  • Sambucus ebulus, le sureau hyèble est la troisième espèce dans les parties les plus froides de l'Europe de l'ouest. C'est un sureau herbacé rhizomateux dont les baies noires sont toxiques.

En Amérique du nord, on trouve :

  • Sambucus canadensis, le  sureau du Canada aux baies bleues, à l'est ;
  • Sambucus glauca, le sureau glauque aussi avec des baies bleues, à l'ouest ;
  • Sambucus racemosa subsp, pubens (= Sambucus callicarpa), sous-espèce nord-américaine de Sambucus racemosa, aux baies rouges se trouvent dans les parties les plus froides de l'Amérique du Nord.
  • Sambucus mexicana

Le purin de feuilles de sureau éloigne les rongeurs. Pour cela, il suffit simplement de faire tremper dans l'eau des feuilles de sureau noir pendant 3 semaines, et de verser le jus dans les trous de souris pour les chasser.
Les fleurs de sureau, une fois séchées, entrent dans la composition de nombreuses recettes à réserver aux fines bouches !
On en fait par exemple des tisanes, on peut même tremper les ombelles retournées dans la pâte à crèpe et les faire cuire pour en faire de délicieuses galettes.
On peut faire du Kir au sirop de sureau, du vin pétillant de fleurs de sureau.
Les baies de sureau servent à faire des colorants bleus ou violets, les bouchers s'en servent pour marquer les viandes, et d'autres colorants à base de sureau sont utilisés pour colorer naturellement les boissons. On peut utiliser le sureau pour teinter les tissus ou pour nos encriers. Comme beaucoup de fruits violets, elles ont des propriétés antioxydantes importantes.
Les feuilles de sureau séchées peuvent remplacer le tabac, il suffit alors de fabriquer une pipe avec un morceau de bois de sureau car il est possible de retirer facilement la partie spongieuse à l'intérieur.
Quand j'étais enfant dans les années 70, on faisait des arcs avec les branches droites et flexibles de sureau.
Les anglais plantent un sureau lorsqu'ils s'installent dans leur nouvelle demeure. (mot anglais du sureau = Elder et le mot allemand = Holunder)
En dehors de ces nombreuses propriétés, culinaires, médicinales, ou autres, le sureau est un arbuste magique,
le sureau en fleur abrite une fée dans les légendes anciennes (la fée du sureau de Andersen), et de nombreuses histoires et contes de campagne existent sur la magie du sureau. 

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Utilisation

Dans l'alimentation

Aussi bien les fruits que les fleurs peuvent être transformées en vin de sureau qui est une boisson traditionnelle dans les pays nordiques, en sirop, en  limonade ou en kéfir de sureau. La consommation des baies crues n'est pas conseillée, car elles sont légèrement toxiques et peuvent provoquer des vomissements surtout quand elles sont immatures. La toxicité est détruite lors de la cuisson. La sambuca est notamment produite à partir du sureau.

Recettes:

 Recette confiture de sureau
2,500 kg de baies de sureau, 1,500 kg environ de sucre gélifiant, 1 citron. Egrenez les baies de sureau, lavez-les et égouttez-les. Pesez-les et mesurez 3/4 de leur poids en sucre gélifiant. Mettez le sucre et le jus de citron dans une bas...

 Recette galettes aux fleurs de sureau
1O fleurs de sureau. Pour les crêpes: 200 g de farine, 2 dl de bière blonde, 1 pincée de sel, 1 cuillerée à café d'huile, 2 jaunes d'oeufs, 2 blancs d'oeufs, huile pour friture. Faire un mélange avec la farine, la bière, les jaunes d'oeufs...

  •  Recette moëlle de sureau
    Epluchez des pousses de sureau pour n'en conserver que la moelle débarrassée de ses parties ligneuses. La sectionner en bâtonnets de 8 cm de long environ; botteler ceux-ci comme des asperges et les faire cuire dans de l'eau bouillante salée...
  • Recette sirop de sureau

    Portez 2 litres d’eau à ébullition. Plongez-y 6 belles ombelles, ajoutez 2 citrons bio, laissez reposer 10 mn.  Ajoutez 1 kg de sucre roux bio, portez à ébullition 10mn, filtrez et versez dans des bouteillles à fermeture hermétique. Capsulez. Cette préparation se garde plusieurs mois dans l’état. Bouteilles et pots entamés se conservent au réfrégirateur.

    Autre version, (celle que je préfère). Au lieu de faire une décoction avec les fleurs, les laisser infuser 24 heures dans l’eau bouillante avec le jus et le zeste des citrons. Cela évite l’ébullition des fleurs et permet de conserver plus d’éléments actifs de la plante.

    Muscat de sureau (très facile à faire, délicieux)

    Prenez un vin blanc bio moelleux. Ouvrez la bouteille, mettez deux belles ombelles fraiches de sureau. Laissez macérer 10 jours (ou plus), filtrez, dégustez bien frais.

    Dans la collection “Le compagnon végétal”, Bernard Bertrand a écrit un livre passionnant sur le sureau “sous la protection du sureau” que l’on trouve facilement image

    En jardinage

    Le purin de sureau (1 kg de feuilles dans 10 l d'eau mis à fermenter quelques jours) a de nombreuses vertus qui en font un grand allié du jardinier :

    •  Répulsif contre les pucerons, chenilles et mammifères (comme les taupes par exemple)
    •  antifongique grâce à la sanbucine qu'il contient.

    Le sureau noir est parmi les arbres les plus visités par la faune. Son feuillage dense et les nombreuses fourches qu’offrent ses branches en font un lieu de choix pour les oiseaux nicheurs. Les abeilles sauvages et autres  guêpes profitent aisément de ses rameaux creux. Les fleurs attirent, en outre, quantité de butineurs : abeilles, papillons… et les baies font le régal des  fauvettes des jardins, des merles  noirs, des grives, des rouge gorges, des passereaux etc...

    Les feuilles de sureau accélèrent la décomposition du compost

    À ne surtout pas confondre !
    • Les baies du sureau noir sont utilisables pour réaliser des coulis ou des gelées, seules ou associées à la mûre ou à la prune.
    • Le sureau noir est un arbuste de 2 à 5 m de haut. Les baies comestibles du sureau noir se présentent sous la forme de parapluies suspendus (corymbes à port tombant). Leur goût s'apparente à la mûre ou au raisin.
    • Le sureau hièble est une herbacée de 1 m de haut qui disparaît en hiver. Les baies toxiques du sureau hièble, situées au sommet des bouquets de feuilles, sont en forme de parapluie (corymbe à port dressé).

    Pour les non connaisseurs, s'abstenir.

    Pour les vertus thérapeutiques

    Propriétés : élimination urinaire, facilite la digestion, anti-inflammatoire et sudorifique.

    En tant que complément alimentaire, le sureau permettrait la réduction des effets de la grippe. En clinique: il adoucit la gorge et calme l'irritation bucco-pharyngée.

    En pays neuchâtelois (Suisse romande), les grands aînés disent que le sirop de baies noires de sureau est bon contre la toux.

    Pour l'écriture

    Les baies produisent de l'encre dont la couleur varie du bleu au violet selon les recettes.

    Pour faire de l'encre, il faut broyer les baies dans l'eau puis les laisser macérer pendant une journée afin que les fruits dégorgent.
    Pendant la macération, ajouter deux sachets de thé. Le thé est riche en tanin  et ce dernier fixe très bien les couleurs.
    Filtrer le macérat et le faire réduire en le portant à ébullition. Ajouter de l'alun en poudre et de la gomme arabique finement broyée.
    Mélanger et continuer à faire réduire jusqu'à la concentration appropriée.

     

     

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    6 juin 2010

    Les Doryphores

    doryphores_plus_pr_sdoryphores_jardin

    Les doryphores se régalent de nos patates. Deux photos prises en cours de récolte hier après midi..
    Un moyen, les ramasser à la main mais on en oublie parce que les malins, ils pondent sous les feuilles évidemment, bien à l’ombre et bien cachés… Et ils se reproduisent très très vite…

    Sur ce site, il y a une astuce  http://www.binette-et-jardin.com/modules/faq/article.php?article_id=9

    Chasser les doryphores de vos pommes de terre !

    Vos pommes de terre sont envahies par les doryphores. Pour les chasser, planter du chanvre. Pour les éliminer en les empoisonnant, planter du ricin.

    Leurs caractéristiques   

    image image
    Doryphore, 25 000 espèces dans le monde, dont 20 à 80 en France

    eptinotarsa decemlineata

    ordre: coléoptère
    famille: chrysomélidés
        Petit insecte long de 1 à 2 cm, arrondi au dos bombé rayé de 10 rayures jaunes et 10 rayures noires (d'où le nom scientifique decemlineata)   . Les antennes sont courtes,  en massue avec les segments bien détachés. Le thorax et la tête sont bruns.L'appareil bucal est du type broyeur-. Les pattes sont musclées, même   si l'animal se déplace lentement. Le doryphore est capable de voler (les ailes sont cachées sous les élytres).

        Le doryphore est originaire de l'Amérique du Nord, plus précisément des montagnes Rocheuses où il se cantonne jusqu'en 1850. Il se nourissait alors d'une espèce sauvage  voisine de la pomme de terre. Puis la culture de la pomme de terre   envahit le territoire américain et son parasite avec. Car le doryphore des Rocheuses montra une vive préférence à cette variété de pomme de terre.
    En 1876, tout le territoire américain est peuplé de doryphore, ce dernier empruntant le Pacific Railway allant de l'Ouest à l'Est.

    " En 1876, ce fut une véritable nuée de Doryphores qui déferla vers la mer (ndlr :côte est des Etats Unis). Ils s’y noyèrent en si grand nombre que leurs cadavres accumulés sur la rive incommodaient les habitants par leur mauvaise odeur. Les promenades et les rues étaient gluantes d’animaux écrasés et les Doryphores heurtaient désagréablement les passants au cours de leur vol lourd et maladroit. Un capitaine de navire relate qu’au large de Long Island, il a été obligé de faire fermer les hublots pour éviter l’invasion de ces insectes. Enfin, auprès de New-York, leurs cadavres écrasés en une couche visqueuse, empêchèrent un train de progresser. "

    " Les insectes nuisibles aux plantes cultivées " de A. Balachowsky et L. Mesnil, ingénieurs agronomes, 1936.
    L'Europe inquiète à juste mesure de cette prolifération destructive interdit en 1878 l'entrée de pomme de terre en provenance d'Amérique. En effet, il  est temps d'intervenir; le doryphore est déjà arriver en Allemgne, un an auparavant.
    L' Angleterre est colonisée en 1901.
    En 1917; ça y est: le doryphore est rentré en France aux environ de Bordeaux, par voies maritimes provenant des Etats-Unis dans des bagages personnel ou dans des caisses de végétaux exotiques.
    Puis il envahit l'Europe, les Pays de l'Est et l'ex-URSS.
        Le doryphore ainsi que sa larve sont phytophages et mangent exclusivement des feuilles de pommes de terre, parfois celles de tomates ou des aubergines.
    En bref; toutes les espèces Solanacées ont la préférence du doryphore.
        Au printemps les adultes s'accouplent et la femelle pond jusqu'à la fin de l'été 2500 oeufs environs, par paquet de 20. Les oeufs sont jaunes- orangés long de 1 à 2 mm accrochées sur la face inférieure des feuilles (pourles protéger du soleil, de la pluie...et des prédateurs!!)
    Au bout de 4 à 10 jours, les oeufs éclosent: les larves rose-oranges tachetées depoints noirs réguliers peuvent commencer le carnage!
    Elles subissent trois mues avant d'atteindre leur développement complet au bout de 15 jours. Puis les larves quittent la plante- hôte, s'enfouissent dans le sol et débute leur stade nymphal.
    Les nymphes sont de couleur pâles, légèrement rosées.
    Après 8 à 15 jours, la larve éclôt, l'imago  (c'est- à -dire l' adulte parfait, en d'autres termes, l'insecte fini ) apparaît mais il reste quelques jours dans le sol pour que sa carapace se durcisse avant de retourner sur sa patate.
    Les adultes vivent de un à deux ans  et passent l'hiver sous terre.
        Le doryphore possède peu de prédateur à cause de sa toxicité relative, mis en avance par ces couleurs vives.
    Les oeufs, larves et nymphes sont néamoins vulnérables.
    Mais l'homme et le doryphore se livre un bataille sans merci,surtou au détriment du doryphore, il faut l'avouer.
    Les larves et adultes dévorent les feuilles de pommes de terre qui a de plus en plus de difficulté à réaliser la photosynthèse, ce qui évidemment se ressent au niveau des tubercules; les patates.
    D'ailleurs au Canada, on l'appelle la "bibite à patate" (qui remporte la palme de la dénomination la plus poétique!)
    En Angleterre, on parle du terrible "Colorado beetle", car l'entomologiste américain T. Say , a découvert cet insecte dans l'Etat du Colorado.
        Tous les moyens imaginés, surtout chimiques, ont été mis en oeuvre pour éradiquer ce fléau.
    Le premier a été celui proposé par l' ingénieur agronome Feytaux, qui met  au point vers 1924 la méthode dite de" traitement des foyers" qui est intégrée dans un programme de lutte lancé par l’ Etat.
    Il s’agit d’informer les agriculteurs, de traiter les foyers et d’interdire la circulation de pommes de terre. Le programme s’avère plutôt efficace si les foyers de contamination sont signalés à temps.
    Depuis, de nombreux insecticides ont été mis sur le marché, mais on s'est rendu compte que le doryphore developpait une résistance à ses produits.
    La lutte contre cet insecte est toujours d'actualité.
    Dans un jardin familial, la simple cueillette demeure la plus sûre méthode de protection.

    Ces renseignements sont sur le site : http://patwo.com/insect/doryphore.htm

    Dans un forum, plusieurs conseils :

    mais oui, il y en a plusieurs : le lamium, la coriande, les pétunias et les oeillets d'Inde. Les deux derniers étant particulièrement efficaces. je plante personnellement un grand nombre d'oeillets d'Inde autour de mes plants de pdet et n'est que très très peu de doryphores. Les quelques très rares récalcitrants sont ramassés à la main. Un bon système afin d'éloigner des parasites est de favoriser la présence de leurs ennemis ou de troubler leur odorat !! Avec oeillets d'Inde, pétunias, coriandre, sauge et verveine citronelle autour et au coeur du potager j'obtiens des résultats incroyables. ma soeur est condamnée à des ramassages quotidiens de doryphores... et moi, j'y passe un petit quart d'heure par semaine au maximum !

    Dans la revue "plaisir du potager" printemps il y a un article consacré aux doryphores. Les moyens préventifs énoncés sont : l'ail, les oeillets d'inde, les soucis, l'ortie, le lin ou du raifort plantés entre les rangs de pdt. Il existe également un biopesticide "le bacille de thuringe" / bacillus thuringinus ou BT pour les initiés. Pour être efficace il doit être répandu au potager régulièrement et uniquement sur les larves des insectes. Il présente l'avantage de n'être actif sur aucune autre espèce et ne laisse manifestement aucun résidu toxique dans l'environnement.

    http://forums.france3.fr/france3/cotejardins/comment-doryphores-pdt-sujet_25_1.htm

    Wikipédia a également une belle description de ses moeurs http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Potato_beetle_larvae.jpg

    Datura

    image image
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Datura_stramoine

    J'ai commencé en mai 2006 à tester un conseil donné par une femme d'agriculteur pour se débarrasser des Doryphores et ça à l'air de marcher depuis. Il faut planter quelques plants de Datura dans le champ de patates en faisant attention d'enlever les bogues à graines avant qu'elles ne se sèment d'elles mêmes sinon y'en aura partout.

    Moi j’en ai mis un pied tous les 10m environs.

    Les premiers mois j’ai eu moins de doryphores que d’habitude donc un peu déçu, mais cette année j’en ai pas trouvé un seul alors que mes voisins ont étés infestés, et j’ai remis des

    Daturas dans mon champ pour continuer l’expérience.

    Ou trouver des Daturas ?

    En jardinerie elles sont chères j’en ai fait les frais, mais en juin / juillet elles poussent en bordures des champs de maïs dans le sud-ouest ou je suis.

    A quoi ça ressemble ?

    C’est une plante annuelle qui ressemble à un petit arbre au tronc vert, avec des grandes feuilles dentelées et des grandes fleurs en trompettes blanches pour les sauvages et rose ou jaune pour celles de jardinerie. Fleurs qui formeront ensuite des bogues à piquants avec des centaines de graines qui parait il peuvent germer pendant des dizaines d’années. Les plants de Datura sont faciles à déraciner et reprennent bien après transplantation avec un peu d’arrosage la première semaine et en enlevant deux ou trois des vieilles feuilles de la base à la plantation.

    Le mieux c’est de la voir sur Wikipedia (photo)

    Attention par contre ce sont des plantes qui "puent" et qui sont riches en alcaloïdes dans tous leurs organes, vénéneuses et très dangereuses. Ils attirent les doryphores qui y pondent, les oeufs éclosent et les jeunes larves s'empoisonnent en se nourrissant de la plante.

    Un autre site

    http://www.gerbeaud.com/jardin/jardinage_naturel/lin-pomme-de-terre-doryphore.php

    Le lin, les pommes de terre et le doryphore

           

              Voir ses plants de pommes de terre anéantis par les doryphores n'est aujourd'hui plus qu'un mauvais souvenir. En alternant une rangée de pommes de terre et une rangée de lin annuel, on peut en effet espérer voir ses plants fructifier sans qu'aucune attaque de ravageurs ne vienne réduire la récolte à néant.        

             

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    Sacrés doryphores !

    Doryphore

    Doryphore

    Le doryphore (Leptinotarsa decemlineata) est un insecte de l'ordre des coléoptères, au même   titre que son cousin le scarabée. Mais contrairement à cette charmante   petite bête, le doryphore, lui, raffole des jeunes plants de pommes de   terre et autres solanacées comme les aubergines et les tomates.

    .

    Oeufs de
doryphore

    Oeufs de doryphore

    Facilement reconnaissable grâce à sa tête jaune et son corps   rayé en jaune et noir, il installe ses oeufs sous les feuilles des plants   une fois le sol suffisamment chaud pour sortir de terre. Le cycle complet entre   l'oeuf et l'insecte prend en moyenne un bon mois.

    .

    Eviter l'invasion sans effort

    Lin en fleurs

    Lin bleu

    Pour éviter que des colonies ne viennent donc se régaler des   jeunes plants de pomme de terre, il existe une solution écologique des   plus faciles. Lors de la plantation de ses rangs, il suffit d'alterner un rang   de pommes de terre avec un rang de lin annuel à fleurs bleues. Semer   en place à la volée, d'avril à juin, après avoir   préalablement creusé de petites tranchées que l'on recouvrira   succinctement d'un peu de terre. Une méthode qui ne demande aucun entretien.   Et qui s'avère autrement plus facile que d'aller à la pêche   aux oeufs, larves et insectes en les détruisant un à un, ou de   brûler toute sa récolte...

    .

    Rangées
alternées de lin et de pommes de terre

    Rangées alternées de lin et p. de terre

    Même sur des pommes de terre déjà plantées, à   condition que les plants soient encore sains, il n'est pas trop tard pour semer   du lin. Cette barrière écologique à l'action répulsive   mettra juste un peu plus de temps à se mettre en place et il faudra donc   surveiller attentivement sa récolte en attendant le développement   du lin . Mais une fois en place, les doryphores ne passeront plus! A la fin   de la saison, il suffit alors de récolter les graines de lin et de les   conserver pour l'année suivante.

    Autres méthodes écologiques

    D'autres méthodes écologiques font également leurs preuves   dans les potagers.   L'utilisation du datura et du ricin font partie de celles-ci. Des pieds de l'un   ou de l'autre plantés en bout de rang attirent les doryphores et ont   la faculté d'empoisonner les larves. Résultat, un anéantissement   sans effort des colonies implantées dans son jardin. Mais, si ces plantes   sont dangereuses pour les doryphores, elles le sont aussi pour l'homme. Les   graines et les feuilles de ricin sont en effet toxiques au même titre   que le plant entier de datura qui ne doit en aucun cas être touché   par les enfants. Utilisé chez certains peuples d'Amazonie pour ses effets   hallucinatoires, il peut tout aussi bien envoyer son utilisateur au septième   ciel qu'à l'hôpital psychiatrique. Alors prudence!
    Enfin, pour ceux qui envisageraient d'utiliser la roténone, sanctifiée   par certains agriculteurs bio, sachez que cette molécule d'origine végétale   agit par contact en paralysant le système nerveux des insectes et des   animaux à sang froid. Il s’agit en fait d’un insecticide de   "choc", actif sur les pucerons, les doryphores, les   poissons, les vers de terre, les coccinelles, ainsi que sur les abeilles et autres pollinisateurs... Un vrai désastre écologique à   bannir de son jardin!

    Faustine Milard

    22 mars 2010

    Les premiers semis

    Ca y est, c’est reparti pour les grandes cultures..
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    Les premiers rangs mis en place. Après les patates, les oignons de toutes
    les couleurs, l’ail, les échalottes. La mâche commence à grossir. Les parcelles prêtes à planter sont paillées pour garder l’humidité et la souplesse à la terre.
    Photo0021 Photo0025 
    Ca a l’air désert mais si on s’approche un peu, on peut voir les pousses d’ail..

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    Déjà, on prépare les parcelles des patates.

    On a semé plein de petits pois, des petits, des grands, des mangetout, les carottes, des navets noirs. On se prépare à semer les radis noirs, les betteraves rouges, encore des carottes, parce qu’avec tous ces petits pois, il va falloir beaucoup de carottes !!!
    Une fois cultivées, les parcelles sont paillées légèrement pour ne pas laisser la terre à nu et permettre aux jeunes pousses de sortir. Une fois les pousses vigoureuses, le paillage sera renforcé pour garder l’humidité du sol, surtout que nous n’avons pas d’eau pour l’instant.
    Nous devons installer un second composteur pour faire tourner et une petite cabane pour mettre un cahier de liaison qui nous permettra de nous tenir au courant de ce qui a été fait, ce qui est à terminer ou à faire, ainsi que le calendrier des semis.

    22 mars 2010

    Présentation du projet

    DSC06174DSC06163DSC07208      
    Un projet pilote d’éco hameau proposé à la Commune de Valojoulx

     

    Désireuse de proposer des solutions alternatives à la société d’aujourd’hui - et dont la crise actuelle nous montre ses limites -, une équipe de personnes souhaitant défendre un mode de vie durable respectueux de la terre et de l’être humain propose à la Commune de Valojoulx un projet pilote d’éco hameau.
    Un avant projet a dernièrement été présenté au Conseil Municipal. 

    En effet, suite à l’acquisition d’ un terrain de 21 hectares, situés entre « Les Faux et Costeras », sur la Commune de Valojoulx, Sophie Houdebert a souhaité mettre une partie de sa propriété au service d’un projet d’éco hameau afin d’établir un lieu de vie empreint d’humanisme, de solidarité et de partage et montrer ainsi qu’une possibilité de vivre autrement est réalisable. 

    Cette expérience pratique de mise en commun des ressources individuelles et collectives, dans le respect de la préservation de la terre et des ressources énergétiques, pourrait donner naissance à un site pilote éco citoyen à valeur d'exemple et générateur d'emplois. 

    En Juin 2008, elle rencontre Nathalie Manet, Maire de la Commune de Valojoulx, afin de lui exposer ce projet de création. 

    Depuis, un petit groupe de personnes intéressées par la démarche que présente un tel projet travaille à son élaboration. 

    Le projet vise à la réalisation d’un éco hameau dynamique dans le prolongement du village à travers un pôle de vie et un pôle économique. 

    Dans un premier temps, afin de favoriser la rencontre des générations, facteur d'entraide, de force et d'harmonie sociale, une maison non médicalisée pour personnes âgées côtoierait huit habitations individuelles bâties en éco-construction pour personnes seules, en couple ou en famille. 

    Le pôle économique vise, quant à lui, à permettre aux personnes vivant au sein de l’éco hameau d’ y exercer leurs activités (ateliers, aide à la personne), à développer un pôle d’éducation, d’enseignement et de sensibilisation ouvert à tout public (environnement, musique engagée, énergies renouvelables, éco-construction, apprentissages : relation à la terre par la poterie, l'archéologie, le jardinage…), et enfin à favoriser l’éco-tourisme via la construction de petits gîtes naturels. 

    Dans l'attente des autorisations administratives nécessaires, l'équipe fondatrice s'active sur le terrain : balisage et mesure des parcelles, débroussaillage et en ce début de printemps, création d'un potager commun. 

    Aujourd’hui, la Commune de Valojoulx se voit offrir l’opportunité de contribuer à la réalisation de ce projet pilote qui cherche à réunir et mettre en œuvre des techniques, des biens et services respectueux de l’homme et de l’environnement. 

    En agissant sur la réconciliation entre activités humaines et écologie, c’est une belle occasion pour la Commune de participer à ce mouvement de protéger la terre et de favoriser au final, le bien être de tous.

    22 août 2009

    En avant pour les plantations !!!!

    Première année du jardin commun. Nous avons décidé de faire quelques cultures qui ne demandent pas beaucoup de soins et d’entretien tant qu’il n’y a pas d’eau. C’est aussi pour voir le fonctionnement du groupe.

    Nous avons planté des framboisiers, du chèvrefeuille, des patates, des oignons, du basilic, des tomates, semé des carottes, planté des haricots verts, semé de la prairie fleurie. Tout ce qui a été cultivé a beaucoup donné avec très peu d’arrosage grâce à une terre légère et au paillage.

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    Les clôtures terminées, on peut commencer.. on cherche l’eau …

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    Préparation de la terre                     Les premières patates en terre..

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    C’est au tour des semis de carottes   On agrandit l’espace de plantations

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    Ca y est les oignons sortent..          Et les carottes aussi
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    On a apporté des boules de foin pour pailler. Rémi emploie les grands moyens pour les bouger… Il en profite pour creuser un trou pour essayer de trouver l’eau. Peine perdue, elle est plus profonde ou plus loin… On va trouver autre chose…
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    Récolte de broyat pour pailler et déchargement au jardin
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    La consoude prospère et les carottes promettent..

    Les premières récoltes!!!!
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    On a eu de belles patates!! et de bonnes carottes
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    L’entrée du jardin..                          Le composteur est en place

    C’était une belle première expérience. L’année prochaine, nous trouverons un moyen pour avoir de l’eau et cultiverons plus de surface et de légumes différents.

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    17 mai 2009

    Le jardin commun

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    Près du grand chêne, un agriculteur du village a préparé la terre   
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    On a coupé les châtaigniers morts sur pied dans la forêt   
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    Planté les piquets, travaillé la terre

    17 mai 2009

    Liens vers des sites de constructions ecologiques

    7 mai 2009

    Le Béton romain

    Recette du "Béton Romain" : Ajouter des gravillons dans un mortier de chaux : "Quand la chaux est éteinte il faut la mélanger comme suit : 1 volume de chaux, 3 volumes de sable de carrière ou 2 volumes de sable de rivière"      
    Vitruve - De Architectura.

     

    Ossature bois en douglas, fondations périphériques, dalle en chaux, soubassement en douglas, mélange terre/paille

     

    Je crois que le douglas n'est pas imputrescible. Il résiste sans traitement, mais il pourrit. Je crois qu'il craint l'humidité stagnante.    
    Pour les fondations, un copain a fait une maison paille. De bas en haut, il a fait : semelle béton de ciment ferraillée 25cm, 2 rangs de 2 parpaings pleins avec plaque de polystyrène verticale entre les 2 parpaings, 1 brique linteau monomur (avec fers à béton et béton de ciment dans le U), 1 feuille de feutre bitumeux, le douglas posé sur le feutre, puis ossature bois et paille (en botte pour son projet).      
    Il a enduit les fondations (parpaing plus monomur) avec de la chaux NHL2.

     

    Originaire d'Amérique du Nord (De la Californie jusqu'au Canada), il a été introduit en Europe dès 1827 et en France dès 1842. Ce douglas est un arbre à croissance rapide d'où son importante utilisation dans les reboisements. Il possède par ailleurs de bonnes qualités technologiques (transformation du bois pour la charpente, la construction extérieure car il est imputrescible à cœur). 

    Le concept PolyRoc SA, consiste à insérer une embase plastique sur des poteaux bois fraisés, usinés à coeur. Les bois sont choisis parmi les meilleures espèces naturellement durables à l’exemple du châtaignier. Ce mode de fabrication est totalement différent des poteaux planés, sciés, fendus etc … Diamètres 7 cm
    NB. Egalement livrable sans embase plastique
    Châtaignier usiné à coeur      
    Très grande durabilité naturelle, utilisable en classe 4 (source CTBA)      
    Excellentes qualités mécaniques (peu de noeuds à l’inverse du pin).      
    aubier inexistant    
    Bois exempt de traitement chimique         
    L’eau n’est pas un facteur dégradant pour les bois durables 

    Le châtaignier est un bois historiquement connu pour sa durabilité naturelle ; piquets vigne,toitures du Mont St Michel, bardeaux, clôtures «Ganivelles » nasses des pêcheurs
    Embase polyéthylène imputrescible Protection de la zone sensible du collet des champignons lignivores et insectes phytophage y compris les redoutables termites (la plupart des poteaux bois pourrissent au niveau du sol)  Renforce la durabilité naturelle des bois      
    Permet de s’affranchir de la qualité des bois qu’exigent la classe de risque classe 4 .    
    Diamètre permettant un bon ancrage au sol (résistance au vent)    
    Matière très utilisée en agriculture, espace vert (irrigation, canalisations…)
    Recyclage : Ce concept, conforme à la norme 14001, exclu l’adjonction de traitement chimique et donc l’utilisation d’installations spécialisées pour détruire ou recycler nos produits, à l’inverse des pins traités CCA (cuivre chrome arsenic).         
    http://polyroc.free.fr/images/06 03 01 Vigne plaquette recto verso.pdf

     

    De ce qu'on a lu, on voudrais donc faire une dalle en béton romain avec chaux et pouzzolane (je crois pas que les romains mettaient du sable).      
    On part donc sur une recette de ce style (pour 1m3 de dalle):       
    - 0,5m3 de pouzzolane 3-6 (500kg)       
    - 0,5m3 de pouzzolane 0-3 (500kg)       
    - 0,5m3 de chaux NHL5 (180kg) http://www.systemed.fr/forum/forum_posts.asp?TID=32493&PN=0&TPN=1
     

    L’usage de la chaux aérienne pour des fondation a pour but de créer une fondation « souple » qui, en cas de tassement différentiel du sol, va se déformer de manière répartie, et non pas se rompre comme peut le faire une fondation en béton de ciment sous trop de contraintes. Volonté écologique d'utiliser des techniques peu énergivores, tant à la production qu'à l'usage final. 

    http://www.areso.asso.fr/IMG/pdf/FEO-01-charmeau1-1.pdf 

    Ensuite dans le garage, j'ai préparé un (joli) coffrage pour couler de (magnifiques) fondations cyclopéennes. Qu'est-ce me demanderez-vous ?       
    Tout d'abord, je vous remercie pour la pertinence de votre question. Les fondations cyclopéennes (ou fondations en béton romain) sont des fondations de 80x80 cm. Le fond de fouille est rempli par des pierres d'un diamètre le plus gros possible. Plus les pierres sont grosses, et donc stables, plus les fondations seront solides. Une fois ces pierres posées, on les noie dans un lit de chaux (hydraulique ou un mélange de chaux hydraulique NHL 5 et de chaux aérienne CL 90).       
    On recommence la même opération en réduisant la taille des pierres ; on pose donc des pierres puis de la chaux et ainsi de suite jusqu'en haut.       
    Les photos sont donc la première phase à savoir le coffrage et la pose des premières pierres.       
    Pour information, le sol du côté Nord de la fondation est plus bas car nous y ferons un cellier-cave-légumier.... Cette pièce sera aveugle et isolée. http://verofrancois86.blogspot.com/2006/02/ossature-fondations-cyclopennes-et.html
     

    La maçonnerie (partie 2) : Le soubassement (ou libage) 

    Les semelles c'est bien mais pas suffisant pour le charpentier (c'est exigeant un charpentier !). Il fallait donc monter des "parpaings" sur 60 cm (c'est la cote que nous avions définie au moment où nous avions "tiré" les niveaux). Ces 60 cm de parpaings s'appellent le soubassement dans notre région et le libage dans d'autres. (d'où le titre du chapitre)      
    Des parpaings ?       
    Il a fallu faire un choix : que mettre sur ces semelles ? (ben du cuir pardi !)       
    Nous avions la possibilité de mettre des parpaings traditionnels mais le bilan écologique des parpaings est fort mauvais donc...       
    Nous avons opté pour des blocs de pierre ponce en soubassement. Ils sont commercialisés par la société Cogebloc http://verofrancois86.blogspot.com/search/label/Fondations

     

    -les fondations cyclopéennes (ou béton romain) consistent en un empilage de pierre noyées dans un lit de chaux (hydraulique). L'avantage de cette technique est d'utiliser de la matière première entièrement naturelle mais elle prend un temps très important (et il fallait finir pour la venue du charpentier le 4 juillet) et elle coûte plus cher que des semelles béton !      
    -des semelles en chaux-bambou : cette technique ne fait pas l'unanimité auprès des autoconstructeurs. Certains considèrent en effet qu'il faut éviter de mettre des matières organiques (bambous en l'occurrence)dans des semelles. Pour ma part j'aurais souhaité pouvoir réaliser cette technique mais je n'ai pas trouvé de bambous de section suffisante (10 cm de diamètre) Il m'aurait été possible d'en obtenir mais pas avant le mois de juillet et venant de Bali !      
    Nous avons donc fait le choix de mettre une semelle béton, armée d'un ferraillage acier en T.
     

    En effet il s'avèrerait que les bétons utilisés par les Romains soient assez proches des bétons développés de nos jours par les experts en béton. Ils se demandent aujourd'hui comment faire un béton durable. Beaucoup de bâtiments en béton Romains antiques sont toujours utilisés après plus de 2000 ans. Pour ces experts du béton moderne, les Romains étaient des constructeurs chanceux en cela qu'ils ont apparemment simplement employé des dépôts de pouzzolane naturelle, qui se trouvaient être appropriés pour produire un mortier hydraulique. Contrairement à cette déclaration, notre récente étude linguistique et la nouvelle traduction du livre de l'auteur latin Vitruvius "de Architectura" (Ier siècle av. J.-C) démontre que la magnifique qualité du béton Romain résulte de la vaste utilisation de mortiers pouzzolaniques artificiels et des bétons. Deux pouzzolanes artificiels ont été intensivement fabriqués :   
        - Argile kaolinitique calcinée, en latin testa
        - Pierres volcaniques calcinées, en latin carbunculus

    En plus de ces ingrédients réactifs artificiels, les Romains ont employé un sable volcanique réactif naturel nommé harena fossicia. Les ingrédients testa, carbunculus et harena fossicia ont été intensivement employés dans des constructions Romaines. Ces ingrédients réactifs ne doivent pas être confondus avec le pouzzolane traditionnel dont le nom est originaire de la ville de Puzzuoli, près de Napoli (Mt Vesuvio). Selon le Livre de Vitruvius V, 12, le pouzzolane traditionnel a été exclusivement employé pour la fabrication de quais d'escale dans la mer ou des fondations pour des ponts, tandis que harena fossicia, carbunculus et testa ont produit un béton pour des constructions sur la terre. La technologie du béton romain était plus efficace que la construction traditionnelle avec la pierre de taille.

    Analyse des Ciments Romains à Haute Performance 

    De la fouille des ruines Romaines antiques, on sait qu'approximativement 95 % des bétons et des mortiers constituant les bâtiments Romains se composent d'un ciment de chaux très simple, qui s'est durci lentement par l'action de la précipitation du dioxide de carbone CO2, venant de l'atmosphère. C'est un matériau tendre qui a été employé essentiellement dans la fabrication de fondations et dans des bâtiments pour le peuple. Mais pour la construction de leur "ouvrages d'art", les architectes Romains n'ont pas hésité à employer des ingrédients plus sophistiqués et chers. Ces ciments Romains remarquables sont basés sur l'activation calcique d'agrégats céramiques (testa) et de riches tuffs volcaniques alcalines (cretoni, pozzolan) ensemble avec de la chaux. L'excès de chaux qui n'a pas réagi chimiquement, se recarbonate lentement en Ca-carbonate au contact du gaz carbonique de l'air. L'analyse minéralogique conventionnelle ne fournit pas d'explication satisfaisante sur le mécanisme de durcisement. Également, à la suite d'une puissante analyse spectroscopique MAS-NMR de ces ciments archéologiques, on a été capable de distinguer deux analogues de ciments géopolymériques Romains archéologiques, datant au IIème siècle ap. J.-C. 

    Des institutions d'ingénieries civiles, qui travaillent particulièrement aux problèmes liées au stockage de l'eau (des réservoirs, des aqueducs) ont exigé un matériau très performant et une technologie spéciale. On sait que la technologie de ce premier analogue de ciment Romain, sous le terme technique générique d'Opus Signinum, est obtenu en mélangeant des céramiques écrasées et tamisées, en latin testa, avec de la chaux. Selon l'Auteur Romain Plinius (l'Histoire naturelle, Livre 35, 165), cette technologie a été reconnue comme : "... une des inventions les plus spectaculaires de l'humanité..." L'ingrédient testa est une poudre céramique spéciale d'argile kaolinitique calcinée (oxyde d'alumino-silicate) et donc identique à l'ingrédient KANDOXI des ciments géopolymériques modernes. Nous avons réalisé une spectroscopie NMR 29 Si et 27 Al sur des échantillons d'Opus Signinum datant du IIème siècle ap. J.-C. Leurs spectres sont identiques à ceux des ciments géopolymériques GEOCISTEM modernes. Le deuxième analogue de ciment Romain implique l'utilisation de pouzzolane artificielle nommée en latin Carbunculus. L'analyse a été effectuée sur des échantillons d'Ostia, des IIème et IIIème siècle de notre ère. 

    http://www.batiweb.com/news/a.asp?ref=04072308&titre=Les-technologies-du-bâtiment-illustration-éternel-retour-nietzschéen&themeUrl=&rub=

    7 mai 2009

    Fondations en béton cyclopéen à base de chaux aérienne

    FEO – Areso - Ecobatir n° 01 Charmeau 01 1/4 fiche élément d’ouvrage N°01      
    Fondations en « Béton Romain »      
    Maître d'ouvrage Charmeau Patrick / lieu dit Escaudo Millas Ch. de Savignol 31320 Castanet      
          
    maison.charmeau 
           
    Conception et Réalisation Auto-construction 100%         
    Type d'édifice Habitat individuel / Travaux neufs         
           
    2. Données techniques         
    2.1. Caractéristiques de l'élément d’ouvrage décrit dans cette fiche         
    Dimension de l'édifice Données Commentaires         
    Volume global de l'édifice 300 m² de plancher 400 m² de parois verticales         
    Surface habitable 220 m² dont 160 m² chauffés         
    Durée totale du chantier 6 années         
    Dimensions de l'ouvrage Données Commentaires         
    Fondations filantes pour une construction de 150 m² d'emprise au sol 47 m3         
    volume total produit Fondations pleine-fouille de 0,5 m de large et 0,7 à 1,8 m de profondeur (4 000 kg de chaux vive éteinte sur chantier)       
             
    2.2. Performances et spécifications :            
    L’usage de la chaux aérienne pour des fondation a pour but de créer une fondation « souple » qui, en cas de tassement différentiel du sol, va se déformer de manière répartie, et non pas se rompre comme peut le faire une fondation en béton de ciment sous trop de contraintes.         
    Volonté écologique d'utiliser des techniques peu énergivores, tant à la production qu'à l'usage final.         
           
    2.3. Moyens mis en oeuvre:            
    Moyens matériels : bac métallique de 400 l pour l'extinction de la chaux vive ( bac à béton) / .bétonnière de 350 l ( 1/2 du temps) et 130 l ( 1/2 du temps)         
    Moyens humains : effectif moyen du chantier : 3 personnes         
    Origine des matériaux : Chaux vive de SOCHAUBI près de Lourdes (0,17 € le Kg rendu, en 1993)         
    Ville Département Pays localisation lieu dit Escaudo Millas Ch de Savignol         
    31 320 Castanet 31 Haute Garonne France         
    Période de réalisation Edifice : janvier 1993 à fin 1998 Ouvrage : juin 1993         
    FEO – Areso - Ecobatir n° 01 Charmeau 01 2/4         
           
    2.4. Technique employée         
    Il s'agit d'un béton cyclopéen, à base de chaux aérienne                        
       
    Extinction de la chaux vive dans le bac, deux fois par jour 2x 400l                                                                                                         image 

     image
    Mélange avec terre argileuse (5 %) et tout   
    venant concassé 0-20, dans bétonnière

    Versement de la pâte à la brouette, étalement au râteau  Mise en place en pleine fouille:.Piquets de châtaignier de 1,5 m de long, plantés à la main au fond des fouilles
    (diamètre 12 cm mini, espacement 1 m environ, enfoncement environ 1 m. Alternance de bambous en fascine entre les 

    image                                    
    image      
    image image       
    image image       
    piquets (passage alterné de part et d’autre des         
    piquets alignés formant un tressage comme         
    une clôture « primitive ») et lits de gros galets         
    (jusqu'à 30 cm ) tassés dans la pâte avec les         
    pieds bottés ( gants et lunettes conseillées )         
    .Mise en place de réservations (petites buses         
    béton) pour l'entrée future des fluides.         
    image       
    image       
    Réservations faites dans une première         
    fondation pour la reprise sur une seconde         
    fondation à couler perpendiculaire         
    image A gauche : les réservations sont réalisées       
    image avec des cageots puisqu’il s’agit d’un béton       
    grossier et pas trop liquide.         
    A droite, une fois la seconde fouille creusée         
    et les cageot arrachés,         
    image on aperçoit au premier plan un piquet de       
    image châtaignier qui sera noyé dans la seconde fondation et au second plan, les bambous noyés dans la première, autour desquels viendront se prendre les têtes des bambous (souples) de la       
    seconde.         
           
    2.5. Points particuliers / complexité de l’environnement         
    Présence de formes courbes, de dénivelés et d'assez nombreux raccords         
    Difficultés diverses: accès par un seul point et fabrication de la pâte au point 
    image 
    image       
    bas (2 m de dénivelé total) complexité de planning pour l'enchaînement des         
    terrassements, coulage des fondations et versement par camions, des galets utilisés         
    par la suite pour les soubassements et les hérissons sous dallages, tout cela en         
    reculant à cause de l'accès unique.         
    3 Bilan chiffré         
    3.1. Prix de revient (hors main d’oeuvre)         
    Descriptif         
    1993 € TTC         
    Commentaires         
    galets, chaux et sable chacun à part égale environ 12,46 € / m3 fini         
    Soit un total de 37,4 € / m3 fini Galets de Garonne (15 km)         
    Sable de Sorrèze (Montagne Noire 50 km) chaux vive de SOCHAUBI près de Lourdes (180km, 0,17 € le kg rendu, en 1993)       
             
    3.2. Main d'oeuvre         
    Comprend fabrication de la pâte et mise en place en fouille avec piquets, bambous et galets .Ne comprend pas terrassements. Effectif moyen Qualification Approvisionnement, préparation chantier         
    / Mise en oeuvre 3 Manoeuvres du bâtiment         
    Volume total exécuté 47 m3 Temps 3 pers. x 12 jours x 8 h = 288 h         
    Calcul : temps / volume 6,12 h / m3       
             
    4 Bilan qualitatif         
    4.1. Pourquoi avoir utilisé cette technique ?         
    De par la nature du sol, des tassements différentiels sont très possibles entre les façades Sud et Nord de cette construction.         
    D'où le choix des contreforts au Sud renforcés de pieux en bois (descendant à 3 m sous la surface), et l'adoption d'une matière "souple" pour le remplissage des fouilles : Le principe est de créer une masse souple (la chaux peut rester en pâte pendant des siècles dans les profondeurs),         
    insensible au gonflement dû à l'humidité (contrairement à la terre) et reposant sur une couche stable du sol (du point de vue hygrométrique).         
    De plus le choix de cette technique relève d'une volonté écologique d'utiliser des techniques moins énergivores, tant à la production (chaux, extraction des galets, absence de fer à béton) qu'aux transports (transport de matériaux secs au contraire des bétons prêts à l’emploi) et à l'usage final.         
    FEO – Areso - Ecobatir n° 01 Charmeau 01 4/4         
           
    4.2. Problèmes rencontrés         
    L’usage de la chaux aérienne non éteinte en usine, appelée chaux vive, est dangereuse par les risques de brûlure chimique et thermique. Il est impératif d’utiliser des gants et des lunettes. D’autant plus à cause de l’incorporation dans le béton, des bambous et de leurs ramures (fines branchettes jusqu’à         
    60 cm de long) avec des risques d’éclaboussure.         
    En l’occurrence, sur ce chantier il a été nécessaire une seule fois de se précipiter vers le robinet d’eau fraîche pour se nettoyer le visage et surtout les yeux ; il n’y a pas eu de conséquence sanitaire mais une bonne peur et une attention accrue par la suite . A soigner cependant la jonction des gants avec les manches des habits, où des petites gouttes de pâte de chaux ont toujours tendance à vouloir se glisser.         
           
    4.3. Conseils et suggestions         
    Cette "matière" est intéressante pour toute sortie ultérieure de canalisation non prévue : en effet, à 30 cm de la surface,         
    cette fondation se "démonte" facilement ( barre à mine et pied de biche pour sortir les galets de la "gangue" de chaux).         
    Auteur Charmeau Date de l'envoi 2004-12

     

    26 avril 2009

    Liens vers des sites d'informations sur l'écologie, les écovillages...

        
    Une revue très intéressante      
    http://www.passerelleco.info/    
    image

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    Hameau "Le Sol"
    • Un projet pilote d’éco hameau proposé à la Commune de Valojoulx afin d’établir un lieu de vie empreint d’humanisme, de solidarité et de partage et montrer ainsi qu’une possibilité de vivre autrement est réalisable.
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